Paris – Depuis son adhésion à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en 1981, le Maroc a su se positionner comme un acteur clé, a souligné Oria Vande weghe, porte-parole de la Secrétaire générale de l’OIF.
‘’Le Maroc contribue à la vie institutionnelle de la Francophonie, en jouant un rôle actif dans les travaux des Instances’’, a affirmé la directrice de la Communication de l’OIF dans une interview à la MAP, à l’occasion du XIXe Sommet de la Francophonie, qui s’ouvre, vendredi, à la Cité internationale de la langue française au château de Villers-Cotterêts, au nord de la capitale, avant de se poursuivre le lendemain au Grand Palais à Paris.
Ce dynamisme témoigne de la volonté du Royaume de ‘’contribuer à la promotion des valeurs fondatrices de l’OIF, telles que la diversité culturelle, le multilinguisme et la coopération internationale’’, a-t-elle noté, soulignant que le Maroc est ‘’un acteur incontournable dans la promotion de la langue française et de la culture francophone en Afrique’’.
La porte-parole de la Secrétaire générale de l’OIF a expliqué, dans ce contexte, que les pays africains francophones apportent une contribution ‘’majeure’’ à la thématique du XIXe Sommet – ‘’Créer, innover et entreprendre en français’’- car ‘’l’Afrique, qui compte plus de 60% des locuteurs francophones dans le monde, joue un rôle central dans le dynamisme de la langue française’’.
L’Afrique francophone regorge de talents, tant dans le domaine de l’entrepreneuriat que dans l’innovation et les industries créatives, s’est-elle réjouie, notant que ces jeunes entrepreneurs et innovateurs africains s’illustrent chaque jour en développant des solutions adaptées aux réalités locales, tout en participant à l’essor des nouvelles technologies et des économies numériques.
‘’A l’OIF, nous estimons que ces talents méritent d’être davantage valorisés, ce que nous nous évertuons à faire en les soutenant à travers notre programmation’’, a expliqué la porte-parole.
Elle a affirmé que le Sommet de la Francophonie mettra, d’ailleurs, en avant des exemples concrets à travers ‘’FrancoTech’’, le salon des innovations en français, où de nombreuses start-ups africaines francophones auront l’occasion de présenter leurs solutions innovantes. En favorisant la collaboration entre les acteurs africains et les autres membres de l’espace francophone, le Sommet, a-t-elle ajouté, offre ‘’une plateforme unique’’ pour renforcer les échanges commerciaux et promouvoir l’entrepreneuriat en français, particulièrement chez les jeunes, qui représentent l’avenir de la Francophonie.
Mme Vande weghe a, par ailleurs, indiqué que le XIXe Sommet de la Francophonie adopte un nouveau format qui vise à dynamiser les échanges en réorganisant les discussions institutionnelles pour favoriser une implication directe des chefs d’État et de gouvernement autour du thème central du Sommet.
À travers des tables rondes et des débats thématiques, ce nouveau cadre permet de créer un dialogue ‘’plus fluide et plus impactant’’, en ligne avec les défis contemporains de la Francophonie, a-t-elle expliqué.
Cette année, une innovation majeure sera la participation active des jeunes aux travaux du Sommet, a-t-elle poursuivi, notant que pour la première fois, une délégation de jeunes francophones prendra part à la séance plénière thématique intitulée ‘’Créer, innover et entreprendre en français pour l’emploi des jeunes’’.
Ces jeunes, a ajouté la porte-parole, auront l’honneur de siéger aux côtés des chefs d’État et de gouvernement, contribuant directement aux discussions stratégiques sur l’emploi et l’avenir des jeunes dans l’espace francophone.