la confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc (CSPM) a récemment alerte le ministère de la sante et de la protection sociale sur les irrégularités ayant entache la distribution d’échantillons gratuits de médicaments , particulièrement ceux contenant des substances psychotropes ou narcotique. dans une lettre adressée a khalid ait taleb, la confédération appelle prendre des mesures immédiates pour mettre un terme a ces pratiques, jugées contraintes a la loi 04-17 en vigueur relative au code du médicament et de la pharmacie et dangereuses pour la sante publique.
Conformément à l’article 47 de cette loi, il est formellement interdit de distribuer des échantillons de médicaments contenant des substances psychotropes ou narcotiques, que ce soit dans les lieux publics ou lors de congrès médicaux et pharmaceutiques. La CSPM met en avant le fait que, malgré cette interdiction, certains laboratoires persistent à distribuer ces échantillons aux médecins, ce qui représente une menace grave pour la santé publique.
Par ailleurs, la confédération a exprimé d’autres inquiétudes, notamment le fait que les échantillons gratuits ne sont pas pris en compte lors des rappels de médicaments, et que leur transport par des délégués médicaux se fait souvent dans des conditions sanitaires inappropriées. En outre, elle a dénoncé les abus liés à l’utilisation de ces échantillons pour frauder les assurances, un problème qu’elle affirme avoir signalé à plusieurs reprises.
Pour résoudre ces problèmes, la CSPM propose plusieurs mesures, telles que le renforcement des contrôles sur la distribution des échantillons et l’instauration de conditions sanitaires rigoureuses pour leur transport. Elle suggère également de limiter la distribution d’échantillons aux six premiers mois suivant la commercialisation d’un nouveau médicament afin de mieux réguler le processus et prévenir les abus.
La CSPM conclut sa lettre en appelant le ministère de la Santé à prendre des mesures concrètes pour assurer le bon fonctionnement du système de santé marocain et garantir la protection de la santé publique.