Washington – Les travaux des Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale ont débuté lundi à Washington avec la participation du gotha du monde de l’économie et des finances issu des secteurs public et privé, ainsi que des représentants de la société civile et du monde universitaire.
Tenues dans un contexte économique jalonné de défis et d’incertitudes, ces réunions sont le cadre pour débattre de questions liées notamment à l’inflation, la dette, la révolution technologique ou encore les changements climatiques.
Dans son discours à la veille de ce conclave, la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a souligné que la coopération internationale et le renforcement de la confiance forment l’unique voie vers la prévention d’une “nouvelle fracture” de l’économie mondiale.
Déplorant un monde “fragmenté et empreint de méfiance, où la sécurité nationale est devenue la principale préoccupation de nombreux pays”, Mme Georgieva, a appelé les Etats membres à travailler ensemble “en ces temps troublés”.
Le programme de cet événement prévoit des réunions et des tables rondes sur une panoplie de questions liées notamment aux moyens pour faire face aux séquelles des crises, à l’importance de reconstruire l’espace politique et à la préservation de l’intégration afin de favoriser les échanges et une coopération efficace. D’autres sujets qui seront abordés tout au long de cette semaine concernent la dynamique de l’économie alimentaire, le développement durable et les marchés financiers mondiaux.
Ce conclave est aussi l’occasion de rendre publics nombre de rapports sur la situation actuelle et les perspectives de l’économie mondiale.
Les assemblées annuelles FMI/BM sont tenues deux années sur trois à Washington, et chaque trois ans dans un pays membre des institutions de Bretton Woods. En 2023, elles ont eu lieu à Marrakech avec la participation de représentants de 189 délégations, dont des ministres des finances et du développement, de hauts responsables des deux institutions financières mondiales, des gouverneurs de banques centrales, des parlementaires, des responsables du secteur privé, ainsi que des représentants des organisations de la société civile et des universitaires.