Nations Unies (New York) – A l’occasion de l’adoption, jeudi, de la nouvelle résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies prorogeant d’un an le mandat de la MINURSO, la France a tenu à réaffirmer, par la voix de son ambassadeur représentant permanent à l’ONU, sa position “claire et forte” en soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
Cet appui d’envergure a été initialement exprimé par le Président Emmanuel Macron dans un message adressé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion du 25è anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres et réitéré avec force par le Chef d’Etat français lors d’une séance conjointe des deux Chambres du Parlement marocain tenue, mardi dernier, lors de la visite d’Etat qu’il a effectuée au Maroc.
Dans son discours sous la coupole du Parlement, M. Macron a déclaré: “Et je le réaffirme ici devant vous. Pour la France, le présent et l’avenir de ce territoire s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. L’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue”.
Il s’est également engagé, au nom de la France, à “accompagner le Maroc dans les instances internationales”.
C’est dans ce sillage que s’inscrit la déclaration de l’ambassadeur de France à l’ONU, Nicolas de Rivière devant les membres du Conseil de sécurité, à l’issue de l’adoption de la résolution 2756 prolongeant jusqu’au 31 octobre 2025 le mandat de la MINURSO.
Le diplomate a, en substance, réaffirmé la position de son pays en soutien aux droits immémoriaux du Maroc sur son Sahara, ainsi que son appui “clair et constant” au plan d’autonomie comme “la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée” à ce différend régional.
“Notre position est connue. Pour la France, le présent et l’avenir du Sahara s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine”, a-t-il tenu à souligner lors de son explication du vote en faveur de la résolution onusienne.
La nouvelle position française marque ainsi une évolution significative d’autant plus que la France est un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et un acteur influent sur la scène internationale.
Elle présente la possibilité à ce pays européen et au Royaume de “travailler conjointement” pour parvenir à une solution qui respecte l’intégrité territoriale et la souveraineté du Maroc sur son Sahara, dans le cadre des Nations Unies.
Cette évolution, qui appréhende le présent et l’avenir du Sahara dans le cadre de la souveraineté du Royaume et qui, partant, fait prévaloir la légitimité historique du Maroc sur ses provinces du Sud, est en mesure de consolider davantage le momentum et faciliter une avancée au sein de l’organe exécutif des Nations Unies.
À juste titre, le Conseil de sécurité consacre, dans ses résolutions adoptées depuis 2007, y compris la nouvelle résolution 2756, la prééminence de l’Initiative marocaine d’autonomie, en la qualifiant de “sérieuse et crédible” pour parvenir à une solution politique à la question du Sahara.
Ce soutien vient aussi conforter la dynamique internationale en faveur du plan d’autonomie, impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Une dynamique qui confère une légitimité plus forte à l’échelle mondiale à l’initiative marocaine comme la seule et unique solution viable à ce différend régional.
Dans le cadre de cet élan de soutien à la marocanité du Sahara, les Etats-Unis, par le biais de leur représentant permanent adjoint à l’ONU, ont également de réitéré leur soutien à l’initiative marocaine d’autonomie, la qualifiant de solution “sérieuse, crédible et réaliste” pour mettre un terme à ce conflit artificiel.
“Comme l’a réaffirmé récemment le Secrétaire d’Etat, Antony Blinken, les États-Unis continuent de considérer la proposition marocaine d’autonomie comme sérieuse, crédible et réaliste en vue d’une solution politique” à ce différend régional, a notamment affirmé l’ambassadeur Robert Wood.
Même position réitérée par la Sierra Leone, par le truchement de son ambassadeur représentant permanent à l’ONU, Michael Imran Kanu. Devant les membres du Conseil, le diplomate a qualifié l’initiative d’autonomie de solution “crédible et réaliste” au différend régional autour du Sahara, tout en se félicitant de la dynamique internationale de soutien en faveur du plan marocain.
Désormais, quelque 110 États membres des Nations Unies, dont deux membres permanents du Conseil de sécurité, 20 membres de l’Union européenne et de nombreux pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et du monde arabe, ainsi que des organisations régionales et sous-régionales ont exprimé leur soutien à la proposition marocaine. Cette dynamique impulsée par Sa Majesté le Roi confirme la souveraineté intangible du Maroc sur l’ensemble de son territoire.