Ouezzane – L’INDH oeuvre activement, au niveau de la province d’Ouezzane, à offrir une deuxième chance aux jeunes déscolarisés, en leur permettant de bénéficier d’une formation pour réintégrer les bancs de l’école ou acquérir des compétences, en vue d’une insertion future sur le marché du travail.
Le centre socio-professionnel de la 2è chance “Dar Dmana”- nouvelle génération, relevant de la Direction provinciale du ministère de l’Education nationale, du préscolaire et des sports, est un établissement spécialisé dans la qualification éducative et l’insertion professionnelle, offrant aux jeunes déscolarisés les compétences de base indispensables pour rejoindre l’enseignement formel, suivre une formation professionnelle ou s’initier à un métier, en vue de faciliter leur insertion dans la vie socio-professionnelle.
Dans le cadre d’une approche participative visant à assurer le succès du centre dans ses missions, l’INDH a apporté le soutien nécessaire en matière d’équipement et de gestion, afin de permettre au centre d’offrir aux bénéficiaires une formation professionnelle de qualité pour leur réintégration dans le système éducatif ou la poursuite de leur formation en vue d’acquérir les compétences indispensables pour accéder au marché du travail.
A cet égard, Kawtar Loukili, chef de service à la Division de l’action sociale (DAS) de la province d’Ouezzane, a souligné que l’INDH a apporté un appui significatif au centre de la 2ème chance d’Ouezzane, à travers l’équipement de trois ateliers artisanaux dédiés à la couture, la coiffure et la maintenance informatique et téléphonique.
Elle a, à cet égard, relevé que ce soutien a été au cœur d’un projet de coopération en 2022, dans le cadre du 4ème programme “Impulsion du capital humain des générations montantes” de la troisième phase de l’INDH, notant que ce financement s’inscrit dans le sillage des efforts de l’Initiative pour lutter contre le décrochage scolaire et permettre aux enfants et jeunes d’acquérir certaines compétences et métiers susceptibles de favoriser leur insertion sur le marché du travail.
“Les bénéficiaires du centre reçoivent des cours académiques et pédagogiques leur permettant d’améliorer leur niveau de connaissance, tout en acquérant les compétences nécessaires pour ces métiers, qui représentent une porte d’entrée vers le marché du travail ou pour le lancement de projets personnels”, a-t-elle précisé, ajoutant que l’INDH a soutenu des projets similaires dans d’autres communes de la province, notamment à Brikcha et Sidi Redouane.
En effet, la MAP a constaté l’intérêt manifeste d’un groupe de jeunes qui suivent leur formation avec beaucoup d’attention et de désir d’apprendre des compétences leur permettant d’accéder au marché du travail ou de lancer leurs propres projets, en vue de réussir leur insertion professionnelle à moyen terme, puisque leur programme de formation allie cours théoriques, travaux pratiques et discussions interactives entre les formateurs et les stagiaires.
L’INDH a ainsi financé l’équipement de trois ateliers de formation à Ouezzzane, à savoir l’atelier de couture et de confection, où des équipements intégrés ont été mis à la disposition des stagiaires, ainsi que l’atelier de coiffure et d’esthétique, et l’atelier de maintenance informatique et téléphonique, vu que ce métier connait un véritable engouement, au cours des dernières années, en raison de la large diffusion des smartphones.
Le financement de l’INDH de ce type de projets socio-éducatifs s’inscrit dans le cadre de l’approche adoptée par le centre, visant à établir des partenariats avec des associations de la société civile œuvrant dans divers domaines professionnels, pour assurer la gestion et la mise en œuvre des programmes de formation.
L’INDH soutient la gestion et l’équipement de ce centre, qui a été réalisé à l’initiative de l’Académie régionale d’éducation et de formation (AREF), en tant que projet éducatif unique en son genre dans la province, visant à offrir aux bénéficiaires une formation alliant éducation de base et formation professionnelle, afin de leur permettre de poursuivre leurs études ou d’accéder au marché du travail à l’âge légal autorisé, grâce à la combinaison de la formation à la qualification.
La création de cet établissement s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’action de mise à niveau de la formation professionnelle, notamment en ce qui concerne la lutte contre le décrochage scolaire, et des efforts de déploiement de la vision stratégique 2015-2030 visant à relier l’enseignement général à la formation professionnelle et à offrir des opportunités d’éducation et de formation aux jeunes déscolarisés en vue de favoriser leur insertion socio-professionnelle.