Errachidia – La stratégie de développement des zones oasiennes et de l’arganier à l’horizon 2030 vise la résilience des écosystèmes face au changement climatique, l’amélioration du bien-être social des populations en milieu rural et urbain et la diversification de l’économie locale et son orientation vers des secteurs à forte valeur ajoutée, a indiqué, jeudi à Errachidia, la Directrice générale de l’Agence nationale pour le développement des Zones oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA), Latifa Yaacoubi.
Cette stratégie prometteuse a été supervisée et validée lors du dernier Conseil d’administration de l’Agence, tenu sous la présidence du ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, souligne Mme Yaacoubi, à l’ouverture d’un atelier de concertation qui se tient, deux jours durant, sous le thème « Oasis durables ».
Les oasis sont des trésors nationaux qui hébergent une riche biodiversité et contribuent à la lutte contre la diversification et de surcroît assurent une grande diversité des denrées agricoles, relève Mme Yaacoubi lors de cet atelier organisé par l’ANDZOA et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Depuis sa création en 2010, l’ANDZOA, conformément aux Hautes Instructions Royales, s’est engagée à développer et à protéger des écosystèmes aussi uniques que fragiles, menacées par les changements climatiques et les pressions anthropiques, enchaîne Mme Yaacoubi.
“D’importants progrès ont été réalisés mais ils n’auraient pas été possibles sans l’engagement constant de nos partenaires nationaux et internationaux qu’ils soient départements ministériels, autorités locales, collectivités territoriales, organisations professionnels et société civile”, a fait observer la DG de l’ANDZOA.
Et d’ajouter que le partenariat de l’ANDZOA avec la FAO a pris une nouvelle dimension. “Nous explorons ensemble les meilleures approches pour garantir la pérennité de nos oasis. C’est précisément dans cette optique que s’inscrit le projet OASIL, dont l’objectif est de revitaliser les agroécosystèmes oasiens de la région Drâa-Tafilalet”, explique Mme Yaacoubi.
Dans ce sens, elle a noté que cet atelier qui s’inscrit dans le cadre du projet OASIL, a pour objectif principal de favoriser la concertation sur notamment l’élaboration d’un projet de Charte des oasis durables qui vise à obtenir un soutien fort et durable pour la protection et la gestion intégrée, durable et paysagère des agroécosystèmes, tout en tenant compte des risques et des menaces, et en plaçant les aspirations des communautés locales en tête des priorités.
Par ailleurs, elle a rappelé que l’élection du Maroc à la présidence du Conseil international de coordination du Programme de l’UNESCO sur l’Homme et la biosphère ( CIC-MAB), marque une étape importante dans l’engagement du Maroc, conformément aux Orientations éclairées de SM le Roi Mohammed VI, à la préservation de l’environnement, à la conservation du patrimoine et au développement durable.